La loi exige que les membres de la communauté LGBT signalent aux autorités toute personne qui entretient des relations homosexuelles
Une loi a été adoptée cette semaine par le Parlement Ougandais qui établit des peines de prison pour les personnes qui se définissent comme homosexuelles ou comme appartenant à une “minorité sexuelle”. La loi exige que les membres de la communauté LGBT collaborent avec le gouvernement. Ils seront en effet tenus de signaler aux autorités toute personne de leur connaissance qui entretient des relations homosexuelles.
La loi a été adoptée à une large majorité et est censée entrer en vigueur après sa signature par le président Yoweri Museveni. Peu de gens croient encore que le président utilisera son droit de veto pour empêcher la loi d’entrer en vigueur. L’adoption d’une telle loi fait craindre des dommages importants pour la communauté LGBT non seulement en Ouganda, mais sur le continent africain en général.
Des lois contre les relations homosexuelles existent déjà dans une trentaine de pays d’Afrique. En Ouganda, des militants de la communauté LGBT affirment que la nouvelle loi autorise leur meurtre. Une loi interdisant les relations homosexuelles avait déjà été votée en Ouganda il y a quelques années.
De i24