QU’EST CE QUE ÊTRE KAMITE ?
Par Nahimana Karolero, 2023
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– Qu’est ce que être Kamite ? – est le titre d’un livre du Professeur OMUTUNDE [1]. Voici sa réponse à cette question :
” C’est être de ceux qui ont choisi de faire des expériences humaines et du savoir de leurs ancêtres africains, le centre référentiel de leur pensée et de leur paradigme. En étudiant nos Humanités Classiques Kamites et en nous réorientant vers notre continent, il s’agit pour nous d’affirmer notre volonté à être les dignes fils et filles des guides de l’humanité qui ont vécu en Afrique noire, à l’aube de la civilisation ” [2].
L’APPROCHE ADOPTÉE À TRAVERS CES QUELQUES LIGNES DE TEXTES TENTE DE DÉFINIR LE KAMITE ET LE KAMITISME, PERMETTANT DE COMPRENDRE LA TRAJECTOIRE INTELLECTUELLE NÉCESSAIRE POUR UN INDIVIDU DÉSIRANT SE RÉCLAMER DE CE COURANT SOCIOLOGIQUE. IL EST IMPORTANT DE PARCOURIR LES MULTIPLES ANNOTATIONS QUI FERONT DÉCOUVRIR DE TRÈS NOMBREUSES BIBLIOGRAPHIES INTÉRESSANTES, DONNANT DES IDÉES DE PROCHAINES LECTURES.
Un(e) KAMITE est un individu dont le continent d’origine, berceau de l’Humanité et des civilisations, est L’AFRIQUE, un nom exogène colonial dont il décide de changer, en empruntant le nom donné dans LA PREMIÈRE ÉCRITURE AYANT EXISTÉ AU MONDE – MEDU NETJER – , AFRIQUE devenant – KAMA [3],- comme ses ancêtres d’autrefois l’appelaient il y a 5.223 ans en EGYPTE ANCIENNE – KEMET – [4] , LA PLUS ANCIENNE ET LA PLUS GRANDE CIVILISATION , À CE JOUR, QUE LE MONDE N’AIT JAMAIS CONNU.
Cet individu en question, par cette prise de position, entre dans le KAMITISME , courant sociologique contemporain dont les membres se réclament comme étant KAMITE. Il se met dans un processus PANAFRICAIN, KEMITE, POST-COLONIAL : AFROCENTRIQUE, et DECOLONIAL [5] avec comme référence pour SES HUMANITÉS CLASSIQUES ( avec référence KAMA dont KEMET ).
Bref, cet individu décide de vivre et de se reconnecter avec LE PARADIGME DE SES ANCÊTRES D’AVANT LA COLONISATION DE KEMET ET DE KAMA , portant désormais UNE PENSÉE COGNITIVE HARMONIEUSE – MAATIQUE – : liée aux LOIS DE LA NATURE ou à LA COSMOLOGIE dont à LA COSMOGRAPHIE ; expliquée, partagée et racontée de manière COSMOGONIQUE et COSMOTHEOLOGIQUE ; permettant , pour vivre, de réaliser diverses RÉVOLUTIONS SCIENTIFIQUES & TECHNIQUES et de multiples RÉVOLUTIONS INDUSTRIELLES; et organisant la cité de façon COSMOCRATIQUE.
BREF, LE KAMITE EST UN ÊTRE SPIRITUEL COSMIQUE, SE SACHANT LIÉ ET SE LIANT QUOTIDIENNEMENT AU COSMOS DANS LEQUEL IL VIT HARMONIEUSEMENT…
KAMITE, KAMITISME d’où sa vient ?
A – 3.200 avant notre ère, L’ÉGYPTE ANCIENNE , appelé – KEMET – par les habitants de cette époque, était UNE CIVILISATION NOIRE, en Afrique, appelée – KAMA –
Vers -1650 avant notre ère, KEMET était attaqué par les HYKSÔS, des peuples de la mer, venus du nord. S’agissant des premières agressions de KAMA à L’ÈRE COSMIQUE ( ASTROLOGIQUE ) DU POISSON , CELUI DE LA COMPASSION, ANNONÇANT UNE PÉRIODE DE GUERRE. Puis, comme agresseurs, se succédaient les HITTITES, les GRECS, les ROMAINS, et avec l’arrivée de L’ISLAM, les ARABES et les TURCS.
Toutefois à KAMA, des EMPIRES et des ROYAUMES continuaient à prospérer malgré la descente aux enfers de KEMET …
A partir de 622 ( date de l’Hégire : début de L’ISLAM ) de notre ère jusqu’au 15ème siècle, alors que – KEMET – , devenu – EGYPTE – depuis les GRECS, était sous domination TURCS et ARABES, KAMA demeurait dans sa période IMPÉRIALE, malgré l’arrivée de LA RELIGION MUSULMANE – L’ISLAM – à certains endroits du continent ( cfr. Les volumes de l’Histoire de l’Afrique UNESCO ).
Dès le 15ème siècle, LA COLONISATION EUROPÉENNE débutait à KAMA mais aussi en AMÉRIQUE , conduite par LA PAPAUTÉ CATHOLIQUE commencée au 4ème siècle à ROME, en ITALIE. Arguant à travers UNE BULLE PAPALE QUE LE PEUPLE NOIR, N’AYANT PAS D’HUMANITÉ, POUVAIT ÊTRE ESCLAVAGISÉ. Massacrant les NATIFS AMÉRINDIENS et VOLANT LEURS TERRES SACRÉES en AMÉRIQUES, et , en même temps, réduisant les KAMITES à L’ESCLAVAGE en les amenant en AMERIQUE.
Du 15ème siècle au 18ème siècle, LA KAMA IMPÉRIALE , constituée d’EMPIRES, laissait la place à L’EUROPE IMPÉRIALE ( PAPAUTÉ CATHOLIQUE , PORTUGAL, HOLLANDE, ESPAGNE, SUÈDE, ANGLETERRE, FRANCE, … ) .
Au 19ème siècle, les KAMITES esclavagisés décidèrent de ne plus se laisser dominer. Exemple avec TOUSSAINT L’OUVERTURE, DESSALINES JEAN-JACQUES ET LA RÉVOLUTION DE AYITI ( HAÏTI ) menant au 1er janvier 1804 à la REPUBLIQUE D’HAÏTI, état contrôlé par les KAMITES en AMERIQUE.
LE CONSTAT ÉTAIT QUE DEPUIS -1650 AVANT NOTRE ÈRE , KAMA ( ET LES KAMITES ) SUBISSAIT LA GUERRE. CETTE GUERRE AVAIT COMMENCE A KEMET POUR SE RÉPANDRE AU COURS DU TEMPS DANS TOUT KAMA. ET QU’IL FALLAIT SE DÉFENDRE SINON PÉRIR. MAIS COMMENT SE DÉFENDRE ?
En 1822, Jean-François CHAMPOLLION [6] déchiffrait les HIÉROGLYPHES qui s’appelaient MEDU NETJER selon les écrits des anciens Égyptiens. Permettant la naissance de L’ÉGYPTOLOGIE [7] une discipline consistant à reconstituer les savoirs de cette civilisation, en TRADUISANT LES NOMBREUX PAPYRUS ET AUTRES PÉTROGLYPHES ( ÉCRITS SUR LES PIERRES DES PYRAMIDES ) OU AUTRES TRANSCRIPTIONS DANS LES TOMBES DES DÉFUNTS DE KEMET, nom originel de l’ Égypte ancienne.
L’ÉGYPTOLOGIE fit jaillir -KEMET- comme ayant été LA PLUS GRANDE CIVILISATION QUE LE MONDE N’AIT JAMAIS CONNU -. CHAMPOLLION, précisant qu’il s’agissait d’une CIVILISATION NOIRE [8].
TOUT AU LONG DU 19ÈME ET LA MOITIÉ DU 20ÈME SIÈCLE, CETTE INFORMATION VA ÊTRE TUE, CENSURÉE, À CAUSE DE LA COLONISATION, UN CRIME CONTRE L’HUMANITÉ, QUI, ELLE, FAISAIT CROIRE TOTALEMENT LE CONTRAIRE, L’INVERSE, SUR LES -ÊTRES NOIRS -. COMME CELA A ÉTÉ VU PLUS HAUT.
En 1951, à la Sorbonne en France, lorsque CHEIKH ANTA DIOP PRÉSENTA SA THÈSE, AVEC CETTE INFORMATION, le monde NOIR intellectuel, devenu ALIÉNÉ avec LA COLONISATION, était en ébullition, surtout aux USA et en FRANCE.
En 1954, en France, CHEIKH ANTA DIOP [9] sortait – NATIONS NÈGRES ET CULTURE : DE L’ANTIQUITÉ NÈGRE ÉGYPTIENNE AUX PROBLÈMES CULTURELS DE L’AFRIQUE NOIRE D’AUJOURD’HUI -, et aux USA, inspirés par DIOP, GEORGE GRANVILLE MONAH JAMES, publiait – STOLEN LEGACY: GREEK PHILOSOPHY IS STOLEN EGYPTIAN PHILOSOPHY – [10].
Fin des années 1950 et 1960, aux USA, ces écrits vont être les sources fondatrices du début du – KEMITISME -, courant élaboré dans les départements d’études sur l’histoire de l’Afrique dans LES UNIVERSITÉS AMERICAINES avec les – AFRICANA STUDIES – ou – BLACK STUDIES – [11]. Le – KEMITISME – avait pour base – KEMET.
En 1974, au Colloque du Caïre en Egypte, CHEIKH ANTA DIOP , appuyé par THÉOPHILE OBENGA, rétablissait la vérité de KEMET, aux yeux du monde à l’UNESCO ,en démontrant la véritable identité des égyptiens anciens , des – ÊTRES NOIRES – natifs du continent africain [12].
A partir de ce moment, LE KEMITISME prenait de l’ampleur surtout aux USA [13] et peu à peu en FRANCE. On y trouvait autour de CHEIKH ANTA DIOP et de THÉOPHILE OBENGA [14], des auteurs comme MUBABINGE BILOLO [15], JEAN CHARLES COOVI GOMEZ [16], [17] ALAIN ANSELIN, OMUTUNDE, PIERRE NIELLON, ABOUBACRY MOUSSA LAM, GRÉGOIRE BIYOGO,…
C’EST À CETTE PÉRIODE QUE L’IDÉE D’ENSEIGNER L’HISTOIRE DE L’AFRIQUE À PARTIR DES HUMANITÉS CLASSIQUES AFRICAINES, AVEC UN REGARD PARTICULIER SUR KEMET, NAISSAIT. AVEC ESPÉRANCE QUE DANS TOUS LES PAYS D’AFRIQUE ET DIASPORIQUE NOIR, L’ON ENSEIGNE DÉSORMAIS CETTE HISTOIRE DE MANIÈRE AFROCENTRIQUE ET NON PLUS AVEC UN ACCENT COLONIAL EUROCENTRIQUE.
En 2010, comme acte PANAFRICAIN majeur, le premier monument sur le continent AFRICAIN de la RENAISSANCE AFRICAINE était inauguré à Dakar au Sénégal en mémoire : 1/ des porteurs du courant de la – NÉGRITUDE – [18] ; et 2/ de CHEIKH ANTA DIOP.
En 2015, AFRIQUE MEDIA [19], un media PANAFRICAIN créé par un groupe de personnalités PANAFRICANISTES au Cameroun, réalisait une alliance avec LA LIBRAIRIE TAMERY SEMATAWY basée à Paris [20] se présentant comme KAMITE, donnant naissance à une ÉMISSION en 2 saisons, appelées – RENAISSANCE AFRICAINE –[21].
Cette émission allait permettre l’émergence rapide du KAMITISME en AFRIQUE et dans le monde DIASPORIQUE AFRICAIN , PANAFRICAIN. S’agissant d’une alliance du PANAFRICANISME et du KAMITISME autour d’une –RENAISSANCE AFRICAINE –
Le KAMITISME a débuté aux USA avec les premiers écrits apparaissant vers 1990 avec notamment l’auteur ANUK AUSAR [22]. ANUK AUSAR ( RA UN NEFER AMEN ) avait créé l’organisation Religieuse et Spirituelle – THE AUSAR AUSET SOCIETY – en 1973. Plus tard il y eu une émergence de TEMPLES KAMITES [23]… Pour L’EUROPE, les écrits sur le KAMITISME commençaient à partir de 2008, avec des auteurs tel LU NKUKA LUKA LUSALA [24], OMUTUNDE [25], DOUMDI FAKOLY [26], HEKIMA AKWA et ZAYI GASANDJI [27], [28] SENGÉLÉ, KIMBEMBE NSAKU, , MAWETE MAKISOLILA , KORY SOTEM AZANIE, DIBOMBARI MBOCK, MBOCK BASSONG, JULIETTE SMERALDA etc.
L’émergence du KAMITISME, à travers LES ÉCRITS, LES CONFÉRENCES, LES SITES WEB [29], LES RESEAUX SOCIAUX ET LES MÉDIA INDÉPENDANTS SUR YOUTUBE [30] , faisait que désormais l’ ÊTRE NOIR – KAMITE – devait se reconnecter avec sa spiritualité, sa religion [31],et ses ancêtres.
A L’APPROCHE DE L’ERE DU VERSEAU, UNE ERE D’ABONDANCE ANNONCÉE, GRÂCE AU RETOUR À SES PRATIQUES RELIGIEUSES, SPIRITUELLES ANCESTRALES , AVEC L’- ÊTRE NOIR – KAMITE – , L’ÊTRE NOIR N’A PLUS NI À ÊTRE BOUDDHISTE, CHRÉTIEN, MUSULMAN, JUIF, ETC. CAR IL EST – KAMITE – . DÉSORMAIS, DANS DES LIEUX SPÉCIFIQUES ( BOIS, FORÊTS, MONTAGNES, TEMPLES, AUX ABORDS D’UNE CHUTE, PLAGES, ETC. ), L’– ÊTRE NOIR – SE DOIT D’ APPRENDRE À SE RECONNECTER ET S’HARMONISER AU COSMOS, FORCE FÉCONDANT L’ÉNERGIE DONNANT LA VIE ÉTERNELLE, AUPRÈS DES ANCÊTRES…
NOTES :
[1] Burundi / Kama – Guadeloupe : Le Professeur Nioussere Kalala Omotunde est parti – https://burundi-agnews.org/histoire/burundi-kama-guadeloupe-le-professeur-nioussere-kalala-omotunde-est-parti/
[2] Jean Philippe Omontunde, Qu’est ce qu’être kamit(e) ?, ed. Menaibuc, 2010
[3] Mais le mot KaMa est-il originaire de notre continent ? Oui, car depuis l’apparition de l’écriture hiéroglyphique (3400 av. J. C), les anciens Égyptiens se désignaient par le mot KaMtou signifiant Noirs, car ils l’étaient. Par ailleurs, ils utilisaient le mot KaMi ou KeMet (KMT) signifiant Noire, non seulement pour désigner leur terre, mais aussi par extension notre continent. Le mot KaM figure également sur une inscription cananéenne datée du 10ème siècle av. J. C, et désigne notre continent | https://ladepechedabidjan.info/2021/11/20/kama-le-veritable-nom-de-lafrique/
[4] 3.200 avant notre ère
[5] PANAFRICANISME, KEMITISME, POST-COLONIALISME, KAMITISME, DECOLONIAL : https://1-jamii.org/wp-content/uploads/2023/01/PANAFRICANISME_KEMITISME_POST-COLONIALISME_KAMITISME_DECOLONIAL.pdf
[6] Champollion le Jeune, Grammaire égyptienne, éd. Firmin Didot, 1836
[7]
Jean-François Champollion dit Champollion le Jeune ( 1790-1832), égyptologue français
1814 : L’Égypte sous les Pharaons, 1814 [lire en ligne [archive]] ;
1822 : Lettre à M. Dacier relative à l’alphabet des hiéroglyphes phonétiques, 1822 ;
Lettre à M. le rédacteur de la Revue encyclopédique, relative au zodiaque de Dendéra [(pages 232-239) ;
1823 : Panthéon égyptien, collection des personnages mythologiques de l’ancienne Égypte, d’après les monuments, 1823 ;
1824 : Précis du système hiéroglyphique des anciens Égyptiens ;
1826 : Lettres à M. le Duc de Blacas d’Aulps ;
1827 : Notice descriptive des monuments égyptiens du musée Charles X ;
1828 : Précis du système hiéroglyphique des anciens Égyptiens ou Recherches sur les éléments premiers de cette écriture sacrée, sur leurs diverses combinaisons, et sur les rapports de ce système avec les autres méthodes graphiques égyptiennes ;
1828 : Lettres écrites d’Égypte et de Nubie ;
1835-1845 (posthume) : Monuments de l’Égypte et de la Nubie ;
1836 (posthume) : Grammaire égyptienne,;
1841 (posthume) : Dictionnaire égyptien en écriture hiéroglyphique.
Sir Ernest Alfred Thompson Wallis Budge (1857-1934 ) , égyptologue et orientaliste anglais :
Ses ouvrages :
1885 : The Sarcophagus of Anchnesraneferab queen of Ahmes II, king of Egypt about BC 564-526, Whiting, Londres
1894 : The Mummy, University press, Cambridge
1895 : The book of the dead, the papyrus of Ani in the British Museum, Londres
1896 : Some account of the collection of egyptian antiquities in the possession of lady Meux, Harrison, Londres
1893 : The Book of Governors: The Historia Monastica of Thomas, Bishop of Margâ, A. D. 840
1895 : The Book of the Dead: The Papyrus of Ani in the British Museum ; the Egyptian Text with Interlinear Transliteration and Translation, a Running Translation, Introduction, etc., British Museum, Londres
1904 : The Gods of the Egyptians, or, Studies in Egyptian Mythology, Methuen & Co. ltd., Londres
1905 : The Egyptian Heaven and Hell, Kegan Paul, Trench, Trübner & Company, Limited, Londres
1908 : The Book of the Kings of Egypt, or, The Ka, Nebti, Horus, Suten Bȧt, and Rā Names of the Pharaohs with Transliterations, from Menes, the First Dynastic King of Egypt, to the Emperor Decius, with Chapters on the Royal Names, Chronology, etc., Kegan Paul, Trench, Trübner & Company, Limited., Londres
1911 : Osiris and the Egyptian Resurrection, Illustrated after Drawings from Egyptian Papyri and Monuments, P. L. Warner, Londres
1914 : The Literature of the Ancient Egyptians, J.M. Dent and sons, Londres
1920 : An Egyptian Hieroglyphic Dictionary, With an Index of English Words, King List and Geographical List with Index, List of Hieroglyphic Characters, Coptic and Semitic Alphabets, etc., John Murray, Londres
1920 : By Nile and Tigris : a narrative of journeys in Egypt and Mesopotamia on behalf of the British Museum between the years 1886 and 1913., John Murray, Londres, 2 vol.
1923 : Tutankhamen, amenism, atenism and egyptian monotheism with hieroglyphic texts of hymns to Amen and Aten, Londres
1925 : The Mummy: A Handbook of Egyptian Funerary Archaeology, Cambridge University Press
1926 : Cleopatra’s Needles and Other Egyptian Obelisks, The Religious Tract Society, Londres
Alan Henderson Gardiner ( 1879-1963) , Égyptologue anglais
The Reign of Amen-em-hat I, Biblia, 7, 1895
Egyptian Grammar. Being an Introduction to the Study of hieroglyphs
The Admonitions of an Egyptian Sage from a Hieratic Papyrus in Leiden (Pap. Leiden 334 recto), Leipzig, 1909
Notes on the story of Sinuhe, Paris, Librairie Honoré Champion, 1916.
Avec N. de G. Davies, The tomb of Antefoker, vizier of Sesostris I, and of his wife Senet no 60, no 2, The Theban Tombs series, G. Allen & Unwin, Londres, 1920.
Ancient Egyptian Onomastica. Vol. I—III, Londres, 1947.
The Ramesseum papyri, plates, C.Batey, Oxford, 1955.
Avec J. Černý, Hieratic ostraca, 1, Oxford university press, C. Batey, Oxford, 1957.
Egypt of the pharaos, Oxford, 1961 (et posthume 1964).
The admonitions of an Egyptian sage from a hieratic papyrus in Leiden {pap. Leiden 344 recto}, Georg Olms, Hildesheim, (posthume) 1969.
Avec A. Erman et F. Vogelsang, Literarische Texte des Mittleren Reiches, 1, Die Klagen des Bauern, no 4, Hieratische Papyrus aus den königlichen Museen zu Berlin, Z.D.D.R, Leipzig, (posthume) 1970.
Avec A. Erman, Literarische Texte des Mittleren Reiches, 2, Die Erzählung des Sinuhe und die Hirtengeschichte, no 5, Hieratische Papyrus aus den königlichen Museen zu Berlin, Z.D.D.R, Leipzig, (posthume) 1970.
[8] KaMa ( Afrique ) / Diaspora : NoRMaN AJaRi présente son nouveau livre “NOIRCEUR” – https://burundi-agnews.org/histoire/kama-afrique-diaspora-norman-ajari-presente-son-nouveau-livre-noirceur/
[9]
Cheikh-Anta Diop, Nations nègres et culture : De l’antiquité nègre égyptienne aux problèmes culturels de l’Afrique Noire d’aujourd’hui , ed.PRESENCE AFRICAINE, 1954
Cheikh-Anta Diop, L’Unité culturelle de l’Afrique noire: Domaines du patriarcat et du matriarcat dans l’Antiquité classique -, ed.PRESENCE AFRICAINE, 1959
Cheikh-Anta Diop, Les Fondements économiques et culturels d’un État fédéral d’Afrique noire , ed.PRESENCE AFRICAINE, 1960
Cheikh-Anta Diop, Antériorité des civilisations nègres : mythe ou vérité historique ?, ed.PRESENCE AFRICAINE, 1967
Cheikh-Anta Diop, Parenté génétique de l’égyptien pharaonique et des langues négro-africaines , ed. Nouvelles éditions africaines, 1977
Cheikh-Anta Diop, Civilisation ou barbarie. Anthropologie sans complaisance , ed.PRESENCE AFRICAINE, 1981
Cheikh-Anta Diop, L’Afrique noire précoloniale : Etude comparée des systèmes politiques et sociaux de l’Europe et de l’Afrique Noire, de l’Antiquité à la formation des Etats modernes 2e édition , ed.PRESENCE AFRICAINE, 1987
Cheikh-Anta Diop, Alerte sous les tropiques : Articles 1946-1960 Culture et Développement en Afrique noire , ed.PRESENCE AFRICAINE, 1990
[10] George Granville Monah James, Stolen Legacy: Greek Philosophy is Stolen Egyptian Philosophy / Héritage volé: La philosophie grecque est volée de l’Égypte antique, ed. Philosophical Library, 1954 | https://jpanafrican.org/ebooks/eBook%20Stolen%20Legacy.pdf
[11]
Africana Studies :
John Henrik Clarke, William Styron’s Nat Turner: Ten Black Writers Respond ,ed. Beacon Press, 1968 , 120 pages
J. C. Degraft-Johnson, John Henrik Clarke , – African Glory: The Story of Vanished Negro Civilizations – , ed. Black Classic Press, 1985, 211 pages
John Henrik Clarke, Who betrayed the African world revolution? and other speeches, ed. Third World Press, 1995
John Henrik Clarke, Christopher Columbus and the Afrikan Holocaust: Slavery and the Rise of European Capitalism, ed. EWorld, 2000, 112 pages
Black Studies :
Molefi Kete Asante, Ama Mazama, Encyclopedia of Black Sudies, ed. SAGE, 2005, p. 583
Molefi Kete Asante – Associate Professor, Department of Communication and Director, Center for Afro American Studies, UCLA, 1969-73 (Founded the Journal of Black Studies, created the African American Library, and wrote the MA program)
[12] https://www.youtube.com/watch?v=xPS0zIa4VIM | https://www.seneplus.com/seneplus-tv/cheikh-anta-diop-au-colloque-du-caire | http://www.cheikhantadiop.net/compte_rendu_les%2020%20ans%20du%20colloque%20du%20caire.pdf
[13]
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– Maulana Karenga, a créé : – en 1965, l’organisation US « Nous » enseignant l’autodétermination des Noirs,
– en 1966, le Kwanzaa, une fête pour les Afro-américains, pour relier les Noirs d’Amérique et d’Afrique
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[14]
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[15]
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Mubabinge Bilolo, Métaphysique pharaonique: IIIe millénaire AV. J.C. prolégomènes et postulats majeurs, ed.Menaibuc , 2003, 171 pages
Mubabinge Bilolo, Fondements Thébains de la Philosophie de Plotin l’Égyptien, ed.Afrobook , 2007, 150 pages
Mubabinge Bilolo, Tuleshi Kapya Ne Dyanga Mu Cikam : Mishi ya CiKam mu Cyena Ntu, ed.Afrobook , 2008, 146 pages
Mubabinge Bilolo, Méta-Ontologie Égyptienne du IIIe millénaire: Madu a Meta-Untu : Tum-Nunu ou Sha-Ntu, ed.Afrobook , 2008
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